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Le Fonds Chaleur dégagera 30 millions d’euros pour l’exploitation forestière

Débardage de bois-énergie en 6 m sur porteur, photo Frédéric Douard

Débardage de bois-énergie en 6 m sur porteur, photo Frédéric Douard

Avec 16 millions d’hectares dans l’Hexagone et 18 millions en outre-mer, la France est le deuxième pays forestier d’Europe. Un contrat de filière entre le Gouvernement et les organisations professionnelles du bois a été signé mercredi 17 décembre 2014 au ministère de l’agriculture pour soutenir un secteur majeur de l’économie française.

« La filière bois rencontre les chantiers de la transition énergétique, 60 000 emplois sont concernés par le contrat de filière », a souligné Ségolène Royal lors de la signature du contrat de filière entre les organisations professionnelles du bois et le Gouvernement. Elle a par ailleurs annoncé que 30 millions d’euros issus du fonds chaleur de l’Ademe (dont le doublement a été annoncé) seront dédiés à l’exploitation forestière.

L’exploitation de la forêt et les industries du bois constituent un secteur majeur de l’économie française : 60 milliards d’euros de chiffre d’affaires et près de 250 000 emplois directs. Néanmoins, les échanges extérieurs sont déséquilibrés avec un déficit commercial de plus de 5 milliards d’euros.

Un contrat pour soutenir la filière

Le contrat de filière définit une stratégie à long terme qui traduit les engagements conjoints de l’État, des régions et des acteurs professionnels en veillant à l’équilibre des différents usages du bois dans les politiques publiques. Il est structuré autour de neuf objectifs prioritaires :

• mettre en place des outils de pilotage et élaborer une stratégie de la filière ;
• structurer le segment industriel et le tissu entrepreneurial ;
• promouvoir et développer les emplois de la filière ;
• mettre les entreprises du bois sur la voie de la différenciation et de la compétitivité par l’innovation ;
• renforcer l’innovation, le marketing et le design pour mieux vendre les produits français, en France et à l’export ;
• adapter l’offre de la première transformation aux besoins des marchés de la deuxième transformation ;
• sécuriser les approvisionnements de la première transformation ;
• actionner les leviers indispensables pour permettre l’approvisionnement des différentes filières utilisatrices de bois ;
• asseoir la reconnaissance des qualités intrinsèques du matériau bois afin d’en augmenter l’utilisation.

Source : Ministère de l’écologie