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IFP Energies nouvelles fortement engagé dans les biocarburants lignocellulosiques

Dans le cadre de son déplacement à Reims ce jeudi 7 mars 2013, Madame Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche s’est rendue sur le site du pilote de production de bioéthanol de 2e génération du projet Futurol, à Pomacle-Bazancourt.

La biomasse non alimentaire de type lignocellulosique (bois, paille, déchets agricoles et forestiers, etc.) offre de nouvelles perspectives pour la production de carburants mais aussi d’intermédiaires chimiques. IFP Energies nouvelles (IFPEN) est un acteur clef de la recherche dans ces domaines qui s’intègrent pleinement dans sa stratégie de développement de nouvelles filières énergétiques.

Le projet Futurol vise à développer un procédé éco-efficient de production d’éthanol de 2e génération à horizon 2016. Lancé en 2008, il réunit des industriels et s’appuie sur des centres de R&D tels que l’ARD, IFPEN et l’INRA et sur les capacités de recherche et développement du groupe Lesaffre. En 2011, était inauguré le pilote de recherche de Pomacle destiné à tester les résultats obtenus en laboratoire avant l’étape prototype pour la validation à l’échelle industrielle. Dans le cadre de Futurol, IFPEN apporte plus particulièrement ses compétences dans les biotechnologies, le développement et l’intégration des technologies, la conception du pilote et du prototype ainsi que l’analyse technico-économique et du cycle de vie.

IFPEN est engagé également dans la voie thermochimique (gazéification ou pyrolyse) qui permet de produire des biodistillats. IFPEN est, en particulier, un partenaire majeur du projet BioTfuel qui vise à développer et mettre sur le marché, d’ici à 2017, une chaîne complète de technologies de production de biodiesel et de biojet de 2e génération. IFPEN mobilise au sein de ce projet ses équipes de recherche en procédés, génie chimique, catalyse, matériaux et analyse de cycle de vie. BioTfueL comprend une étape de démonstration préindustrielle.

IFPEN est également investi dans la recherche sur les technologies de transformation de la biomasse en produits biosourcés. IFPEN étudie, en particulier, la possibilité de remplacer les oléfines et dioléfines – des intermédiaires chimiques utilisés dans de nombreux biens de consommation, notamment dans les plastiques – par des molécules équivalentes issues de la biomasse. Les différentes voies chimique, catalytique et biologique sont envisagées. L’objectif est, dans le principe, similaire à celui des biocarburants : identifier de nouvelles voies permettant de limiter l’impact environnemental des procédés et des produits et de mettre en place de nouvelles filières économiquement compétitives.

Toutes ces recherches s’inscrivent dans une démarche plus large d’IFPEN en faveur de la bioéconomie qui a donné lieu le 1er mars à un accord cadre de collaboration avec l’INRA. Pour IFPEN et l’INRA, ces nouvelles filières de transformation de la biomasse doivent intégrer une approche plus globale, systémique, prenant en compte les différents enjeux, depuis les questions d’approvisionnement jusqu’aux modes de consommation, en passant par la pertinence des technologies de rupture et les systèmes de production agricoles et forestiers.