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BFS convertit le CO₂ industriel en pétrole avec des microalgues

L’usine pilote BFS d’Alicante en Espagne, vient d’achever en novembre 2010 sa première phase de construction au pied de la cimenterie Cemex et sera pleinement opérationnelle en mars 2011. Cette usine pilote est capable selon BFS, par hectare équipé et par an, d’absorber 12.000 tonnes de CO2 et de produire 5.500 barils de pétrole voire, selon l’option retenue, 0.45 Mégawatts d’électricité par heure (le CO2 capté peut être transformé en électricité grâce à des turbines ou des Moteurs de Combustion Internes).

L’idée est venue au début 2006 quand à la suite de la campagne menée par Al Gore, Bernard Stroïazzo-Mougin fait le constat simple que ce CO2 était le résultat de la combustion ou l’oxydation des hydrocarbures et que ces hydrocarbures ont été formés par des matières organiques, principalement végétales. Ces matières végétales ont elle-mêmes été fabriquées à partir d’énergie solaire, d’eau et de dioxyde de carbone. Alors pourquoi ne pas essayer d’inverser ce cycle oxydo-réduction en utilisant le CO2 résultant de la combustion et pour récupérer son carbone pour le reconvertir en pétrole ?

Mais la difficulté majeur était alors le temps de réalisation car la formation du pétrole fossile a duré des millions d’années, d’où la seconde partie de l’idée, qui fut de trouver une solution pour accélérer ce processus de formation. Mais on ne peut pas éviter la dure réalité des lois physiques qui régissent notre univers. Par contre, on peut imaginer l’assemblage d’éléments qui nous permettent d’accélérer un processus de transformation. Pour la concrétisation de cette idée, Bernard Stroïazzo-Mougin a travaillé avec une équipe d’ingénieurs, de scientifiques, de techniciens qui ont ensemble contribué à la mise au point d’un procédé industriel de production en continue de pétrole propre à partir des émissions de CO2.

Transport du CO2 industriel

Après 5 années de recherche menées en coopération étroite avec les universités d’Alicante et de Valence, Bio Fuel Systems a donc réussi à produire une synthèse contrôlée de formation de pétrole en stimulant et en accélérant chaque étape de ce processus au moyen d’un processus de transfert hydrophotosynthétique et thermochimique à l’aide de catalyseurs, utilisant :

  • L’énergie solaire comme principale source d’énergie.
  • Le CO2 des émissions industrielles comme matière première.
  • Le plancton en tant qu’échangeur primaire, simple et efficace.

Le résultat c’est un combustible dense, non polluant, durable, inépuisable et viable d’un point de vue économique, le Blue Petroleum, comparable au pétrole fossile et offrant, toujours selon BFS, les mêmes possibilités de produits dérivés (plastiques, polymères…).

  • DENSE avec un pouvoir calorifique élevé (9.700 kcal / kg).
  • NON POLLUANT, il élimine 938 kg de CO2 par baril produit.
  • DURABLE, il convertit en permanence le CO2 en énergie (2.168 kg de CO2 par baril).
  • INÉPUISABLE, avec une production journalière par reproduction cellulaire illimitée.
  • EFFICACITÉ PROUVÉE, son bilan énergétique est positif et sa production en continue nécessité de faibles apports énergétiques, assurant une disponibilité d’énergie de 8 000 heures par an.
  • VIABLE D’UN POINT DE VUE ÉCONOMIQUE, son prix est compétitif comparé à celui des sources énergétiques existantes.

Des photobioréacteurs profilés pour une rentabilité optimale

La culture intensive des micro-organismes s’opère en milieu fermé dans des photobioréacteurs verticaux de 8 mètres de haut pour optimiser les surfaces d’implantation au sol et la productivité à l’hectare. Les photobioréacteurs offrent une large surface de réception à l’énergie lumineuse afin d’assurer la fixation des photons et la production de biomasse en continu, avec un rapport m²/m3 optimisé. Ils ont été pensés pour être également « autonettoyants ». Le confinement du milieu d’élevage, assuré par le maintien constant d’une « pression positive », assure qu’aucun élément extérieur pathogène ou contaminant ne peut pénétrer le milieu de culture ni en altérer sa productivité. La mise en structure cellulaire des tubes des photobioréacteurs facilite la photosynthèse.

Un substitut au pétrole produit en moins de 48 heures

Élaboré à partir des émissions de CO2 des industries dites polluantes telles les cimenteries, les déchetteries, les centrales thermiques ou encore les raffineries, le pétrole BFS est produit directement sur place ou, selon les options retenues, sur un site distant de transformation.

Alors que le pétrole d’origine fossile a nécessité des millions d’années pour se former à la suite d’un long et complexe processus de sédimentation, 48h suffisent à produire le pétrole BFS. Il faut en effet près de 24h pour obtenir le gisement de biomasse et autant pour en extraire le pétrole par voie thermochimique. Les installations fonctionnent 24h/24 pour permettre l’absorption massive du CO2 et assurer une production en continu du pétrole.

[vimeo https://vimeo.com/3563810 w=540]

Dans sa phase finale 450.000 tonnes de CO2 seront traitées annuellement dans l’usine pilote de San Vicente de Raspeig (Alicante) en Espagne pour produire 35.000 tonnes de fuel ainsi que 3.000 tonnes de produits secondaires hautement nutritifs. Cela éliminera plus de 200.000 tonnes de CO2 d’émissions dans l’atmosphère. Deux autres usines sont déjà signées sur l’île de Madère au Portugal et à Venise en Italie.

Pour en savoir plus : www.biopetroleo.com ou bfs-france.com

27 réponses
  1. AkoZ dit :

    Emettre moins de co2 ou bien le re-capter avant qu’il ne pollue:
    Si une solution de véhicules propres est enfin mise au point, elle sera électrique ?
    bon disons que si cette usine est couplée à une centrale de recharges de batteries… et que les émanation de co2 sont donc remises sur le réseau de transformation primaire ..
    Où en est cette technologie, son bilan actuel après fonctionnement ?
    @Antoine, comme j’aimerais pouvoir vous aider ..
    Il existe donc des sites de financement collectifs: crowdfundings: faites votre choix et dites nous ce qu’il en est ?
    voir quelques liens : http://pear.ly/5j6b

  2. geo444 dit :

    @Desterel : je ne comprend pas non plus pourquoi ca ne passionne pas 1 peu plus de monde ?
    mais ce n’est ni une « Invention Extraordinaire » ni une « Fausse Bonne Nouvelle »…
    … juste La bonne utilisation (enfin) du Cycle Naturel du Carbone !
    .
    – Ce serait pourtant un sacré moyen de relancer l’Economie en panne totale en Europe !
    Plutot qu’utiliser les Fonds Européens à batir des rond-points ou des maisons dans le désert ?
    Et aussi un sacré moyen de faire des Economies : Import de Pétrole en Europe = 450 Milliards !
    .
    + Quelle industrie peut se vanter d’avoir 1 Matière Première, le CO2, inépuisable et Gratuite ?
    Idem l’Energie de Conversion, le Soleil : Gratuit et à Volonté dans tout le Sud de l’Europe !
    Justement, Sud de l’Europe qui aurait bien besoin d’un grand coup d’Investissement !
    .
    Mais nos Politiciens sont déja tous le nez dans le guidon a préparer la Prochaine Election !!
    La Droite le prouve bien en ce moment !… et la Gauche : oubliée la promesse de Relance ?

  3. Antoine dit :

    Bonjour, Apres 10 Ans de recherche pour un investissement de 100.000 euros j ai developpe une solution qui genere zero CO2 et zero particules pour 250 Km. Cette solution permet aussi de developper des algues `a hydrocarbure (naissance d’une roche mere). je cherche des partenaires pour industrialiser cette decouverte.

  4. Desterel dit :

    Bonjour,
    Cela fait maintenant plus d’un an que cet article a été mis en ligne, il y a eu l’élection présidentielle depuis, de grands débats sur l’énergie… mais ce pétrole est toujours aussi peu médiatisé, inconnu du grand public, ignoré des « spécialistes » alors qu’il s’agirait d’une invention extraodinaire.
    Que se passe-t’il? y’a t’il une sorte de complot pour étouffer cette invention ou s’agit-il d’une fausse bonne nouvelle?

  5. Gipepe dit :

    Me suis trompé dans le calcul des surfaces il me semble.
    1 km2 = 100 ha
    Donc Pour 22 000 000 barils, il ne faut que 40 km2. Encore mieux donc.
    Bonne surprise !

  6. Gipepe dit :

    D’après ce que je lis, produire 5500 barils par an nécessite 1 hectare de terrain bien ensoleillé à proximité d’industries productrices de CO2 (genre centrale électrique à charbon ou pétrole ou autre) et de réserves d’eau importante (pourquoi pas des eaux de sortie de centres d’épuration?). Les eaux après filtration sont probablement recyclables et doivent être les nourrices pour les futurs bains d’algues.
    Soit une production de 220 000 barils sur 40 hectares.
    Soit 22 000 000 barils sur 400 Km2 (20km x 20 km).
    Ça laisse supposer que c’est du domaine du possible et beaucoup plus rentable que les surfaces actuellement utilisées pour faire des carburants dits « verts ».
    Avec les omégas 3 en ressource en plus.
    Je trouve ça très bien à première vue.
    Mais quelle est la consommation annuelle de pétrole en France?
    A étudier cependant l’impact écologique de telles usines de production.

  7. Popi dit :

    Indépendamment de toutes les questions techiques posées, le bilan CO2 de ce pétrole est neutre car CO2 capté = CO2 émis. Tant qu’on en injectera pas sous terre pour reconstituer le stock de pétrole, le taux de CO2 dans l’atmosphère ne baissera effectivement pas.
    Ce système à l’avantage de permettre le stockage et la distribution d’énergie, ce qui n’est pas possible avec l’électrécité à moins de construire des barrages.
    Maintenant, j’aimerais connaître l’énergie récupérée par m² au sol et le ratio investissement sur puissance énergétique fournie….

  8. Jean-Christophe VAN MAELE dit :

    comme le bois :
    le bilan energetique et neutre (0)
    l’arbre capte du co2 pouir fabriquer le bois et sa combustion relache du co2

    l’arbre catpe l’energie solaire pour fabriquer du bois

  9. Christophe Vieren dit :

    On ne dit pas « 0.45 Mégawatts d’électricité par heure « .
    Mais « la puissance est de 0,45 MW (mégawatt) » (ce qui équivaut bien évidemment à la production de 0,45 MWh d’énergie durant une heure)

  10. FAB dit :

    C’est vrai que c’est une belle avancé, mais g bien peur que se soit loin d’être la solution pour éliminer en masse le CO2. je pense que cette solution est un bon début, en effet !

    mais ce qui et fort possible aussi, c que les pétrolier s empare du monopole de se fameux pétrole bleu.

    de ce pas, on leur laisse le monopole de l’énergie pour beaucoup plus longtemps que prévue !!!!!!!!
    cette fabuleuse découverte n’est donc pas prête d’éclaircir le ciel au dessus de nos grandes villes !!!!!

    ne penser vous pas que nous les avons suffisamment ENRICHIE jusqu’à présent !!!!!!!!!!! pour ma part, je crois qu’on est entrain de nous jeter de la poudre aux yeux….

    enfin, nous le verrons bien assez tôt !!!

    le projet de BFM constitue quand même une grande avancer!!! CHAPEAU !!!!!

    il est évident que j’aimerai me tromper…….

  11. Caroline dit :

    c’est une excellente et merveilleuse découverte !
    Beau travail aux chercheurs !

    Une de leur usine éliminera 200 000 tonnes de CO2. Cela correspond à l’emission de CO2 d’environ 40 automobiles. C’est un bon début !

    Malheureusement, il est certain que les lobbystes des compagnies pétrolières ainsi que des entreprises automobiles n’encouragerons jamais cela ! Elles se fichent pas mal de tout cela, seul le profit compte ! Si elles se souciaient de l’environnement et de l’avenir de notre planète nous ne verrions que des voitures électriques sur la route car c’est tout à fait réalisable si les entteprises voulaient bien les vendre à un prix décent !

    Les vrais résultats viendront de la conscientisation des gens ! BFS est très bel exemple !

    Encore une fois c’est une belle avancée ! BRAVO !

  12. FENISSE dit :

    Bonjour,
    Cette recherche est très intéressante mais je crois qu’il faut clairement montrer ses limites :

    L’énergie venant du soleil, elle n’nécessite pour une production substantielle de grandes surfaces ce qui comme pour les cultures pour biocarburant risque de prendre la place des cultures alimentaires.

    Compte tenu de la dimension de ces installations il y a fort à craindre que le prix de revient du kWh de ce carburant soit élevé à très élevé. Le soleil est gratuit mais pas l’amortissement ni l’entretien d’immenses installations.

    Ce n’est pas une énergie inépuisable. Il faut du CO2 provenant de combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz) à l’épuisement annoncé ou provenant du blue petrioleom lui-même ce qui supposerait qu’il ne soit pas utilisé dans nos automobiles…

    Quant à l’idée d’éclairer par des LED en heures creuses je n’ose imaginer le coût de l’installation ! Si l’on veut stocker de l’énergie provenant de surplus momentané d’électricité il me parait beaucoup plus judicieux de produire de l’hydrogène, seul carburant 100% propre, par simple hydrolyse de l’eau.

  13. Lella dit :

    Bonsoir, Je suis très contente d’être en contact avec vous. Quelqu’un pourrait-il me donner les moyens de comprendre en détail la classification des micro-algues et je voulais savoir si il y aurait des espèces spécifiques pour la Mauritanie.
    Merci.

  14. Didier dit :

    Je suis tres content de voir que Mr. Stroiazzo-Mougin a penser a cette invention. Cependant, je voulais savoir si il y aurait des difficultées a faire la culture de ce produit dans un climat plus froid? De 5 a -30 celcius. Il y a plusieurs pays(dans l’arctique(Canada, Danemark, Suede, Norvege, Russie) dans le monde qui profitent de longues périodes d’ensolleillement…. Est-ce possible?

    Aussi, 5500 Barils par an me semble peu si vous voulez en faire la commercialisation au public… et comme un autre usager a mentionner plutot, ce petrole  »Bleu », emmet quand meme du CO2… Y a t’il des moyens qui pourraient etres pris pour couper ca a un chiffre minime?

    Encore une fois, félicitation pour un produit qui pourraient avoir beaucoup d’avenir.

  15. Jezzus dit :

    Bonjour quelqu’un pourrait m’expliquer ou bien me donner les moyens de comprendre la phase de converssion dites » thermochimique » de la biomasse vers le petrole?

  16. ZOUZOU dit :

    Bonsoir,

    n’oublions pas nos îles de l’outre-mer, on y trouve de l’eau et un ensoleillement exceptionnel. De plus leur climat tropical, leurs grandes étendues maritimes doivent être propices à la culture de ces algues, non!
    Par ailleurs les surfaces destinées à l’agriculture intensive sont larges et à terme leur exploitation ne sera plus solvable. Pour finir, certaines de ces îles abritent des centrales électriques bagasses/charbon très polluantes en CO2 mais pas du tout en oxydes de souffre ou en oxydes d’azote, pourrait-on y faire un geste pour la planète?

    ZOUZOU un ami de la terre

  17. dos dit :

    Bonsoir , ca paraît magique et incroyable !

    je m excuse d avance de mon ignorance dans la matiere qui pourrait exaspérer les spécialistes,

    Neanmoins, ce sujet m interesse beaucoup, est ce que quelqu un pourrait m expliquer :

    1 ) D où prend on le CO2 et comment l accumule-t-on ?
    ( avec un detail de mes interrogations pour les questions 1 et 2 ci dessous , )

    2 ) Comment reussit-on a raccourcir à ce point le temps de la reaction naturelle ??

    3) est il difficile de maintenir la vie a l interieure de cette industrie intense ?

    4) quel est le rôle precis du plancton ? est ce le futur combustible ? est que le blue petrol
    est le produit de son activité ?

    5) quels sont les differentes etapes du processus de synthese?

    6) quelles sont les limites ?

    comment la matiere premiere , c a d ( si j ai bien compris ) le CO2 atmospherique, est elle accumulée ? n est ce pas difficile vu la faible concentration de l atmosphere en CO2 ?
    la productivité ne depend -t elle pas de la concentration exterieure et donc de parametres complexes comme les vents , la dissolution du CO2 atmosphérique dans l eau les jours de pluie ect …
    ou bien s’agit il du CO2 dissous dans les mers et oceans ,

    1 ) Bref d ou est ce qu on prend le CO2 et comment on l accumule ?

    2 ) Comment reussit-on a raccourcir à ce point le temps de la reaction naturelle ??
    – quels sont les catalyseurs mentionnés? etaient ils auparavant inconnus ?
    Comment fonctionnent ils ?
    – il y a t il des condtions de temperature pression acidité , je ne sais , particulieres
    dans l enceinte si oui pourquoi ?
    – corrigez moi si je me trompe mais en theorie la combustion de petrole libère de l
    energie donc la reaction inverse demande de l energie , entre l energie apportée
    par le soleil sur une petite unité de surface dela terre , et l energie libérée par la
    combustion du petrole pendant une meme durée t , j aurais tendance a penser
    que l energie libérée par le baril est beaucoup plus grande que l energie solaire
    sur les 8 metres de surface
    – si le soleil n est pas le seul apport d energie, alors d ou vient t elle j ai lu
    plus haut l utilisation de DELs , dans ce cas quel est le rapport ( à peu près
    entre l energie apportée par le soleil et celle apportée par les LEDs ?

    3) est il difficile de maintenir la vie a l interieure de cette industrie intense ?

    4) quel est le rôle precis du plancton ? est ce le futur combustible ? est que le blue petrol
    est le produit de son activité ?

    5) quels sont les differentes etapes du processus de synthese?

    6) quelles sont les limites ?

    si quelqu un a un site une adresse ou je pourrais poser mes questions ou obtenir les infos je suis preneur,
    si quelqu un souhaite me repondre personnellement je lui laisserai une adresse email,

    merci a bientôt et félicitations aux heureux inventeurs !

  18. harakat dit :

    A Julien , TF1 en a parlé brièvement dans le 20h

  19. Si c’est pas un fake, c’est la nouvelle la plus extraordinaire depuis, pfff au moins 1973.
    Mais pourquoi les médias n’en parlent pas?
    j’ai des doutes..

  20. zazu dit :

    enfin une énergie renouvelable avec un coût compétitif !
    j’ai lu ailleurs qu’en france le rendement serai moins bon, mais vous avez la possibilité d’activer la production grâce à des leds. dans ce cas une usine installé en france pourrai profiter de la surproduction des centrales nuclaires toutes les nuits à un tarif interressant
    en tout cas les perspectives que vous ouvrez là laissent rèveur…
    merci pour la planète

    ZAZU un ami de la terre

  21. Georges P dit :

    à Aurélien ; Les véhicules qui utiliseraient ce pétrole ne relargueraient du co² qui aurait été sans cela relâché donc on ferait d’une pierre deux coups c’est plutôt bien

    Le truc à priori qui me chiffonne ce n’est pas le principe des algues qui se multiplient dont on extrait des sous produits
    c’est comment peut on produire de gros volumes d’algues /pétrole sous une faible surface
    sachant qu’il faut une photosynthèse nécessaire à cette opération qui demande de l’énergie UV solaire (ou artificielle donc consommatrice d’énergie) sous une faible surface d’exposition au soleil et… je demande à voir les bilans de rendement

  22. Aurélien dit :

    Bonjour,

    Belle idée. Deux réserves cependant (je serais ravi de me tromper donc n’hésitez pas à me corriger):

    – Ce pétrole, s’il est fabriqué en captant du CO2, il en émet aussi lorsqu’on le brûle, non? Si nos véhicules roulaient avec ce carburant ils pollueraient autant qu’aujourd’hui, n’est-ce pas? Autrement dit cette idée solutionne en partie les émissions de CO2, mais ne règle pas la pollution due à la consommation du pétrole, notamment celle en milieu urbain.

    – Cette idée lève la limite quantitative de la ressource pétrole. En cas d’investissement massifs des pétroliers, on devrait donc constater une baisse sensible du prix du baril… et donc un regain de consommation, et donc d’émissions de CO2.

    Si ces réserves s’avèrent justes, cette solution ne devrait être envisagée qu’à court ou moyen terme, et couplée avec une recherche intense sur les énergies renouvelables ET non polluantes.

    Aurélien

  23. TOUZET dit :

    Monsieur,

    Je trouve votre découverte révolutionaire écologiquement et économiquement parlant.

    Je souhaiterais participer à votre projet en tant qu’apporteur d’affaire afin de trouver des futurs sites pour la mise en place et le développement de votre projet….

    Dans l’attente de vos nouvelles,

    Cordialement,

    Frédéric TOUZET
    06 48 42 96 15

  24. Robert PUGNET dit :

    Bravo pour les ingénieurs ,scientiques pour mettre à jour l’énergie du futur………..Mais que devient la France par rapport à cette magnifique découverte pour la NATURE et besoins importants en énergie pour les transports et sans cesse d’avoir des hausses dans les pompes?.Que les pays futuristes comme L’ESPAGNE,PORTUGAL,ITALIE profitent de cette avancée technologique.

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